Le PARCOURS patient

tranplantation hépatique


Vous êtes en attente d'une greffe du foie


La greffe de foie est le seul traitement de certaines maladies du foies entraînant un mauvais fonctionnement de cet organe vital.

Avant d’entamer cette procédure, il est crucial d’évaluer les avantages et risques de l’intervention et d’éliminer toute contre-indication éventuelle. Pour cela, un ensemble d’examens et de consultations sera nécessaire avant de prendre la décision finale et d’inscrire votre dossier sur la liste d'attente.

À l’issue de l'évaluation, en l’absence de contre-indication, votre dossier sera soumis à l’équipe de transplantation hépatique (TH) lors de réunions multidisciplinaires hebdomadaires dédiées. Les chirurgiens examineront une dernière fois la technique la plus appropriée pour votre intervention.

Une fois cette étape validée, vous serez officiellement inscrit sur la liste d’attente nationale. Les infirmières de la coordination de la transplantation s’occupent de cette procédure administrative. Grâce au système informatique CRISTAL, connecté à l’Agence de la Biomédecine, votre inscription sera finalisée. Le temps d’attente pour la greffe varie selon l’indication et l'état de santé du patient.

Tout au long de cette période, vous serez suivi par une infirmière spécialisée dans la coordination de la transplantation, qui sera votre interlocutrice principale et vous accompagnera tout au long de votre parcours.
Une fois inscrit sur la liste d’attente, l'appel pour la greffe peut survenir à n'importe quel moment, y compris la nuit ou durant le week-end

La transplantation hépatique


La transplantation hépatique dure entre 5 et 10 heures. Elle commence par l'ablation du foie malade, suivie de l’implantation du greffon hépatique qui permet de reconnecter les vaisseaux (artères, veines) et canaux biliaires.

Après l’opération, vous serez transféré en unité de soins intensifs (ou réanimation), pour une surveillance rapprochée visant à vérifier le bon fonctionnement du greffon et détecter toute complication éventuelle.

Lorsque votre état le permet, vous serez transféré dans un service hospitalier moins contraignant, pour une période de 2 à 3 semaines. Durant cette période, des bilans de santé seront effectués quotidiennement.

Vous devrez ensuite suivre un suivi médical régulier pour ajuster votre traitement immunosuppresseur et surveiller les effets secondaires potentiels.

Une coordinatrice de transplantation et toute l’équipe médicale seront là pour vous accompagner tout au long de cette étape.

Après la greffe


Une fois que votre médecin vous en donne l’autorisation, vous pourrez rentrer chez vous.

Un suivi rapproché est mis en place durant le premier mois, avec une visite chaque semaine pour des bilans de santé. Des prélèvements sanguins réguliers permettent de vérifier les niveaux d’immunosuppresseurs, à réaliser à jeun. En fonction des résultats, des examens complémentaires (échographies ou scanners) peuvent être effectués. Votre médecin référent vous recevra ensuite pour discuter des résultats et ajuster le traitement. Vous verrez également régulièrement le chirurgien pour vérifier qu’il n’y a pas de complications liées à l’intervention chirurgicale.

Lorsque votre état s’améliore, les consultations seront espacées toutes les deux semaines, puis toutes les trois semaines pour les deux mois suivants.

Après ce suivi initial, les consultations seront espacées tous les 3 à 4 mois avec votre hépatologue ou chirurgien si vos bilans sont normaux.

L'amicale des transplantés

de la pitié Salpétrière


L’AMICALE des Transplantés de la Pitié Salpêtrière est une association de personnes elles-mêmes transplantées qui, par

leur témoignage et leur accompagnement, souhaitent apporter leur soutien moral aux patients transplantés et/ou en attente de transplantation.


Le Don d’Organes,

un lien qui nous concerne tous


 Pour pouvoir donner une nouvelle vie aux patients en attente d’un organe, encourager le don est primordial. Au nom de la solidarité nationale, la loi indique que nous sommes tous donneurs d’organes et de tissus, sauf si nous avons exprimé de notre vivant notre refus d’être prélevé ; c’est le principe du consentement présumé.