traitements


Les traitements possibles selon les pathologies

Traitements par pathologies


CIRRHOSE

CANCER

STEATOSE HEPATIQUE

La chirurgie du foie a beaucoup évolué ces dernières années grâce aux progrès des technologies mini-invasives. Ces techniques, telles que la coelioscopie et la chirurgie robotique, offrent de nombreux avantages par rapport aux méthodes traditionnelles. La coelioscopie, aussi appelée chirurgie laparoscopique, permet de réaliser des interventions avec de petites incisions, ce qui réduit la douleur post-opératoire, accélère la récupération et diminue les risques d'infection. Le chirurgien utilise une caméra et des instruments spécialisés pour accéder au foie, offrant une vue précise et en temps réel de la zone à opérer.


La chirurgie robot-assistée, quant à elle, est un avancement encore plus sophistiqué. À l’aide d’un robot, le chirurgien peut réaliser des mouvements extrêmement précis grâce à des instruments miniaturisés et une visualisation en 3D haute définition. Cette technologie permet une intervention plus précise, notamment pour les tumeurs difficiles d’accès ou les zones délicates du foie. Les bénéfices incluent une diminution de la durée de l'hospitalisation, un rétablissement plus rapide et des cicatrices plus petites, ce qui améliore également le résultat esthétique.


Ces innovations permettent aux patients de bénéficier d'une prise en charge plus sûre et moins invasive. Cependant, la décision d’utiliser ces techniques dépend toujours de chaque cas particulier et de l’expertise du chirurgien. Les avancées technologiques ouvrent de nouvelles perspectives pour le traitement des maladies du foie, améliorant ainsi la qualité de vie des patients après l’intervention.

  • Les patients

    Le traitement par chirurgie est généralement réservé aux tumeurs uniques ou multiples situées dans le même segment du foie et aux patients ayant une fonction hépatique préservée sans hypertension portale cliniquement significative. Le traitement et le plan personnalisé de soins (PPS) sera exposé au décours de la RCP au patient lors d’une consultation d’annonce dédiée.


    La sélection des patients pour la chirurgie dépend de plusieurs facteurs tels que la fonction hépatique sous-jacente, le volume du foie restant, et la présence ou non d'une hypertension portale. Les patients doivent subir une série d’examens avant l’intervention pour évaluer leur état de santé et leur aptitude à la chirurgie à partir de ces critères

  • Objectif

    Le principal objectif du traitement chirurgical est d'éliminer complètement la tumeur cancéreuse tout en préservant la fonction hépatique restante. Les nouvelles techniques, notamment la coelioscopie, permettent une intervention chirurgicale moins invasive, avec une récupération plus rapide et une diminution des complications postopératoires. La coelioscopie est une technique de chirurgie mini-invasive qui utilise des instruments minces et un petit tube équipé d'une caméra pour visualiser l'intérieur du corps. Cette technique permet une intervention chirurgicale plus précise et moins invasive pour les patients atteints de carcinome hépatocellulaire.

  • Effets & surveillance

    Les effets secondaires de la chirurgie peuvent inclure des douleurs postopératoires, une fatigue, une perte d'appétit, des nausées et des vomissements ainsi qu’une décompensation de la cirrhose. 


    La surveillance après le traitement est importante pour détecter toute récidive ou réapparition de la tumeur. Les patients seront suivis régulièrement par leur médecin référent et des examens d'imagerie, tels que des scanners ou des IRM, seront réalisés tous les 3 mois pour surveiller l'évolution de la maladie

  • Conclusions

    En conclusion, la chirurgie est une option de traitement efficace pour les patients atteints de carcinome hépatocellulaire présentant une ou plusieurs lésions situées dans le même segment du foie mais réservée aux patients une fonction hépatique préservée et en l’absence d’hypertension portale significative. Les nouvelles techniques comme la coelioscopie permettent une intervention chirurgicale moins invasive avec une récupération plus rapide et une diminution des complications postopératoires. 

LA CHIRURGIE

Pour cancer CHC ou cholangiocarcinome 

L'ablation percutanée

Pour cancer CHC ou cholangiocarcinome 

L'ablation par micro-ondes (MW) est une procédure de destruction thermique qui utilisent des ondes électromagnétiques pour détruire les tumeurs hépatiques par la chaleur. La cryothérapie, elle détruit les lésions par le froid et l’électroporation, technique plus récente utilise, des courants électriques de haute intensité dans le même but. Le choix entre ces différentes techniques est fait en fonction de la localisation de la tumeur dans le foie.

Ces techniques sont souvent utilisées pour traiter les tumeurs hépatiques de petite taille (< 3 cm) ou lorsque la chirurgie n’est pas envisageable.


  • Objectifs

    Le traitement par chirurgie est généralement réservé aux tumeurs uniques ou multiples situées dans le même segment du foie et aux patients ayant une fonction hépatique préservée sans hypertension portale cliniquement significative. Le traitement et le plan personnalisé de soins (PPS) sera exposé au décours de la RCP au patient lors d’une consultation d’annonce dédiée.


    La sélection des patients pour la chirurgie dépend de plusieurs facteurs tels que la fonction hépatique sous-jacente, le volume du foie restant, et la présence ou non d'une hypertension portale. Les patients doivent subir une série d’examens avant l’intervention pour évaluer leur état de santé et leur aptitude à la chirurgie à partir de ces critères

  • Modalités

    Les modalités de réalisation du traitement dépendent du stade de la maladie et de la taille de la tumeur. 

    Le traitement par radiothérapie externe est généralement administré en plusieurs sessions sur une période de plusieurs semaines. 

    Pendant chaque session, les patients sont allongés sur une table de traitement et un appareil de radiothérapie est utilisé pour délivrer une dose précise de rayonnement sur la tumeur. Il n’est pas nécessaire de recourir à une anesthésie.


    A noter que cette technique n’est pas indiquée chez les patients présentant :


    • Une fonction hépatique non préservée
    • Des métastases extra-hépatiques
    • Certaines anomalies du bilan sanguin.
  • Effets & surveillance

    Les effets secondaires de la chirurgie peuvent inclure des douleurs postopératoires, une fatigue, une perte d'appétit, des nausées et des vomissements ainsi qu’une décompensation de la cirrhose. 


    La surveillance après le traitement est importante pour détecter toute récidive ou réapparition de la tumeur. Les patients seront suivis régulièrement par leur médecin référent et des examens d'imagerie, tels que des scanners ou des IRM, seront réalisés tous les 3 mois pour surveiller l'évolution de la maladie

  • Conclusions

    En conclusion, la chirurgie est une option de traitement efficace pour les patients atteints de carcinome hépatocellulaire présentant une ou plusieurs lésions situées dans le même segment du foie mais réservée aux patients une fonction hépatique préservée et en l’absence d’hypertension portale significative. Les nouvelles techniques comme la coelioscopie permettent une intervention chirurgicale moins invasive avec une récupération plus rapide et une diminution des complications postopératoires. 

Radiothérapie externe

Pour cancer CHC ou cholangiocarcinome 

Les tumeurs du foie comme le carcinome hépatocellulaire et le cholangiocarcinome peuvent bénéficier d’un traitement par radiothérapie externe. Le choix de ce traitement se fera au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) rassemblant tous les spécialistes impliqués dans la prise en charge des tumeurs du foie (chirurgiens, hépatologues, oncologues, radiologues, radiothérapeute, etc) et dépendra de la taille et de la localisation de la tumeur, de la présence ou non de métastases, mais également de la fonction du foie non malade. Le traitement par radiothérapie externe est généralement réservé aux tumeurs uniques, non accessibles à un traitement par chirurgie ou ablation ou intraartériel (chimioembolisation, radioembolisation) et aux patients ayant une fonction hépatique préservée. Le traitement et le plan personnalisé de soins (PPS) sera exposé au décours de la RCP au patient lors d’une consultation d’annonce dédiée

  • Objectifs

    Le traitement par radioembolisation est généralement réservé aux tumeurs uniques, non accessibles à un traitement par chirurgie ou par ablation ou par chimioembolisation et aux patients ayant une fonction hépatique préservée. 

    Ce traitement peut également apparaitre comme un traitement d’attente avant chirurgie ou transplantation hépatique. 


    Le traitement et le plan personnalisé de soins (PPS) sera exposé au décours de la RCP au patient lors d’une consultation d’annonce dédiée.

  • Technique

    La radio-embolisation est une technique de radiologie interventionnelle réalisée par un radiologue qui déroule en deux étapes : La première étape est la phase préparatoire.


    En radiolige interventionnelle, un cathéter est introduit dans l’artère fémorale, située à la racine de la cuisse, ou par l’artère radiale située au niveau du poignet, et à la diriger ensuite vers l’artère hépatique. 

    Une fois le cathéter positionné à proximité de la tumeur, le radiologue vérifie la vascularisation tumorale et injecte la préparation à base de micro-agrégats d’albumine radioactive dans la tumeur. Le produit, non toxique, permet de vérifier la bonne fixation du produit au niveau de la tumeur et l’absence de fixation en dehors de la tumeur au niveau du foie et l’absence de fixation ailleurs dans le corps. Le patient est ensuite transféré en médecine nucléaire pour passer une scintigraphie. 


    Cet examen est indolore. 

    La deuxième étape est la phase thérapeutique qui se déroulera de façon similaire à la phase préparatoire à la différence de l’injection des billes radioactives. 

    Cette intervention se pratique sous anesthésie locale.

  • Effets & surveillance

    La radioembolisation peut être réalisée en hospitalisation courte, généralement pendant 2-3 jours par phase de traitement, ou en ambulatoire selon les centres. 

    La procédure peut être associée à des effets secondaires tels que des nausées, de la fatigue et une légère douleur abdominale. Ces effets secondaires sont généralement temporaires et peuvent être gérés avec des médicaments ou des traitements symptomatiques.


    La surveillance après le traitement permet d’évaluer la réponse au traitement. Les patients seront suivis régulièrement par leur médecin référent et des examens d'imagerie, tels que des scanners ou des IRM, seront réalisés tous les 3 mois pour surveiller l'évolution de la maladie. 


    La réelle efficacité du traitement est généralement appréciée environ 6 mois après le traitement du fait de l’action prolongée du rayonnement.


  • Conclusions

    En conclusion, la radioembolisation est une option de traitement efficace pour les patients atteints de carcinome hépatocellulaire non accessible à la chirurgie, à l’ablation ou à la chimioembolisation, qui permet de cibler directement les cellules cancéreuses dans le foie avec un minimum d'effets secondaires. 


    A noter que cette technique n’est pas indiquée chez les patients présentant :

    - Une fonction hépatique non préservée ;

    - Une insuffisance rénale ;

    - Des métastases extra-hépatiques ;

    - Une insuffisance cardiaque majeure ;

    - Certaines anomalies du bilan sanguin.


radio embolisation 

Pour cancer CHC

Les tumeurs du foie comme le carcinome hépatocellulaire et le cholangiocarcinome peuvent bénéficier d’un traitement par radioembolisation également appelée radiothérapie interne sélective. Le choix de ce traitement se fera au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) rassemblant tous les spécialistes impliqués dans la prise en charge des tumeurs du foie (chirurgiens, hépatologues, oncologues, radiologues, radiothérapeute, etc) et dépendra de la taille et de la localisation de la tumeur, de la présence ou non de métastases, mais également de la fonction du foie non malade

  • Objectifs

    Le traitement par chimioembolisation est généralement réservé aux tumeurs multiples, non accessibles à un traitement par chirurgie ou ablation et aux patients ayant une fonction hépatique préservée. 

    Ce traitement peut également apparaitre comme un traitement d’attente avant chirurgie ou transplantation hépatique. 


    Le traitement et le plan personnalisé de soins (PPS) sera exposé au décours de la RCP au patient lors d’une consultation d’annonce dédiée.

  • Technique

    La chimio-embolisation est une technique de radiologie interventionnelle réalisée par un radiologue qui déroule en deux étapes:

    1. On injecte dans les artères à proximité de la tumeur une substance graisseuse, mélangée à un produit de chimiothérapie destiné à détruire les cellules tumorales du foie par un effet cytotoxique
    2. On réduit considérablement, voire on supprime, la circulation sanguine au sein des vaisseaux tumoraux en utilisant des agents d’embolisation.

    Cette technique permet ainsi d’agir spécifiquement sur les tumeurs tout en préservant le tissu hépatique sain. 


    Il n’est pas nécessaire de recourir à une anesthésie générale pour ce type d’intervention et le traitement par chimioembolisation est réalisé en hospitalisation courte, généralement pendant 2-3 jours. 

    La procédure commence par une ponction de l'artère radiale ou fémorale, suivie d'un cathétérisme qui permet d'accéder à l'artère hépatique et d'injecter le mélange de produits chimiques et de particules dans la tumeur. Selon le nombre de lésions et leur localisation, plusieurs procédures successives espacées de 4-6 semaines peuvent être nécessaires pour contrôler la maladie. 


  • Effets & surveillance

    Dans les jours qui suivent la chimio-embolisation, il n’est pas rare que les patients présentent un certain nombre de troubles que l’on appelle le syndrome post chimio-embolisation associant des douleurs abdominales, des nausées et/ou vomissements, de la fièvre et une perte de cheveux. Ces effets secondaires sont généralement temporaires et peuvent être gérés avec des médicaments ou des traitements symptomatiques.


    La surveillance après le traitement permet d’évaluer la réponse à cette thérapeutique. Les patients seront suivis régulièrement par leur médecin référent et des examens d'imagerie, tels que des scanners ou des IRM, seront réalisés tous les 3 mois pour surveiller l'évolution de la maladie. 

  • Conclusions

    En conclusion, la chimioembolisation est une option de traitement efficace pour les patients atteints de carcinome hépatocellulaire présentant plusieurs tumeurs intrahépatiques non accessible à la chirurgie ou à l’ablation, visant à réduire la taille de la tumeur et à prévenir sa croissance


    A noter que cette technique n’est pas indiquée chez les patients présentant :

    - Une fonction hépatique non préservée ;

    - Une insuffisance rénale ;

    - Des métastases extra-hépatiques ;

    - Une insuffisance cardiaque majeure ;

    - Certaines anomalies du bilan sanguin.


chimio embolisation 

Pour cancer CHC

Les patients atteints de carcinome hépatocellulaire ou tumeurs neuro-endocrines peuvent bénéficier d’un traitement par chimioembolisation . Le choix de ce traitement se fera au cours d’une réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) rassemblant tous les spécialistes impliqués dans la prise en charge des tumeurs du foie (chirurgiens, hépatologues, oncologues, radiologues, radiothérapeute, etc) et dépendra de la taille et de la localisation de la tumeur, de la présence ou non de métastases, mais également de la fonction du foie non malade

Les parcours patients

pour les patients atteints de CIRRHOSE du foie


Dans le cadre des maladie du foie et de leur traitement, le parcours patient à une grande importance. Il va vous permettre en tant que patient de personnaliser votre parcours de soins, du bilan au RCP, de l'hospitalisation  aux consultations de spécialistes internes ou externes, le parcours patient vous permet de mieux gérer toutes les phases de la maladie.

RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE


LA transplantation hépatique


L'unité de soins critiques